BALAFONS.CH

Le saviez-vous ?

Le concept technique général de fabrication est basé uniquement sur la qualité tant acoustique que mécanique. Toutes ces années d'expériences m'ont permis de mettre au point une ligne directrice de fabrication et une quantité de détails visant toujours à l'optimisation de chaque instrument.
En outre, les "secrets de fabrication" acquis durant ces années, confèrent à mes instruments leur caractère et leur prestance uniques.

Du débitage brut au braisage et façonnage des lames, de l'accordage au montage, de la fabrication des corps de résonance à la construction du châssis, des réglages des fréquences aux finitions les plus fines, la construction d'un balafon de concert de 21 lames demande entre 180 et 200 heures de travail.

La qualité des bois, que ce soit le bois des lames ou des différentes pièces de châssis, provient d'une sélection drastique à l'achat et au débitage et offre ainsi des performances très élevées tant acoustiques que physiques.

Le bois des lames ( en général: padouk, pau-rosa, et parfois wenge ) est issu de lots dont j'ai poussé le séchage à l'air entre 12 et 20 ans et subissent également l'épreuve du feu pour obtenir une cristalisation des résines.

Les lames d'un instrument ou d'une paire de balafons sont toujours débitées à partir d'une même planche ou, à défaut, de la même bille de bois. C'est une des conditions pour l'obtention d'un équilibre de timbre et d'acoustique de très bonne qualité.

A chaque lame sonore correspond un résonateur; leurs fréquences sont rigoureusement accordées afin que ce résonateur puisse jouer parfaitement son rôle d'amplificateur. Cet accordage de fréquences se fait plusieurs fois avant le montage de l'instrument et celà afin d'obtenir l'équilibre le plus judicieux entre la note et le timbre.

Chaque calebasse (résonateur) est également percée de trous recouverts ensuite de membranes très fines qui jouent le rôle de mirlitons et qui donnent à l'instrument ce son "metal" et vibrant caractéristique et qui offre au musicien la merveilleuse possibilité de découvrir également une palette d'harmoniques très riche lui permettant simultanément de jouer sur un registre très aérien, situé à un autre niveau sonore, et très basique en "frappant" la mélodie et le rythme sur les lames de bois.

Le concept du châssis porteur, complexe et difficile, offre un minimum de perte d'énergie ainsi qu'une dynamique de jeu inégalée pour ce type d'instrument.

Le concept de suspension des corps de résonance et l' attache 4 points de ces derniers permettent à l'ensemble du système sonore de rester toujours dans sa position initiale optimum et celà des années durant.

Et toute une séries de finesses qui contribueront également à donner à votre instrument une longévité hors du commun.

 

 


© Claude Luisier. Le Séchey sept 2009.